Dominique Pourre et Philippe
Fievez ont fleuri la tombe de Sylvain Coppey.
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Dimanche matin, avait lieu une
cérémonie particulièrement émouvante en mémoire de Sylvain Coppey,
décédé le 28 octobre 2011.
Mené par les musiciens de "l'Entente
musicale de Saint-Folquin" et son chef Thierry Fasquel, le cortège est
parti de la mairie pour se rendre au cimetière, sur la tombe de
l'ancien maire-adjoint. Là, devant la famille de ce dernier, Dominique
Pourre, au nom du conseil municipal, et Philippe Fievez, au nom du
comité des fêtes, ont déposé chacun une gerbe de fleurs devant la tombe
de Sylvain Coppey.
Le cortège s'est ensuite dirigé vers le
béguinage du Moulin où le maire et son premier adjoint, Jean-Marie
Courbot, ont dévoilé une première plaque sur laquelle il est gravé
"Allée Sylvain Coppey 1952-2011" Un peu plus loin, devant la place
verte, ils ont dévoilée une autre plaque sur laquelle on peut lire
"Place Sylvain Coppey, 1952-2011".
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Perpétuer le souvenir Après quoi les membres de la municipalité
ont emmené le cortège à la cantine, où Dominique Pourre a lu un vibrant
hommage à son ami défunt : «A Vieille-Eglise aujourd'hui, nous voulons
faire naître, renaître et perpétuer la mémoire, le souvenir. En effet,
un baptême est toujours un grand événement pour la communauté qui, par
ce rite, intronise en son sein le nouveau venu et s'engage à lui porter
toute la protection dont il aura besoin avant de devenir un de ses
membres.
Le baptême d'une voie, d'une place dans une
commune procède un peu
de ce rite-là, à la différence toutefois qu'ici, on parlera d'hommage à
une personne connue de notre entourage. L'allée et la place verte sans
nom du béguinage ont vécu et désormais s'appelleront allée et place
Sylvain Coppey, du nom d'un de ses habitants qui a marqué cette commune
dans un récent passé. » Un enfant du village Né à Vieille-Eglise,
Sylvain Coppey a vécu son enfance à Vieille-Eglise. Il a fait sa
scolarité à Vieille-Eglise où il a décroché le Certificat d'études
primaires en étant le premier du canton. Il a ensuite rejoint le lycée
horticole de Coulogne.
Rapidement, il s'est investi dans la ferme
familiale, comme aide
familial tout en s'engageant très tôt dans la vie publique locale. Il a
su rapidement y faire sa place. Et c'est tout naturellement qu'en se
présentant aux élections municipales de la commune en 1983, pour
succéder à son père, il y fut élu et toujours réélu.
«Le souvenir, c'est la présence invisible»
«Sylvain est parti, par
un beau matin d'automne 2011, deux ans déjà, près de ses amis, les
chevaux, a dit le maire, Sylvain est parti comme il avait vécu
c'est-à-dire en pleine action, la tête riche de projets : ses parties
de chasse, ses rencontres au champ de course, son terroir à entretenir,
ses chicorées qu'il chérissait tant et bien d'autres choses encore. Son
énergie et sa présence étaient telles qu'il pouvait mener de front ses
responsabilités d'adjoint, sa profession d'agriculteur et sa vie
sociale avec ses nombreux amis, en particulier ses amis beloteurs,
chasseurs et du monde équestre. » Parmi les projets qu'il a menés avec
l'équipe municipale, on peut citer la réalisation de la garderie, de la
maison des associations, le béguinage qui lui a pris beaucoup de temps,
et les voiries qu'il parcourait plusieurs fois par semaine, en
particulier en période hivernale. «Nous ne l'oublierons pas, en
franchissant l'entrée du cimetière, nous penserons encore à Sylvain, et
à ce trait d'humour qu'il nous a fait en choisissant sa place,
prétextant qu'il pourrait comme à l'habitude saluer les visiteurs », a
dit ému Dominique Pourre, avant de citer Victor Hugo : «Le souvenir,
c'est la présence invisible ». «Que, pour la satisfaction de tous, ces
plaques commémoratives rendent plus visible la présence de Sylvain »,
a-t-il conclu, avant de remercier celles et ceux qui ont permis de
concrétiser ce projet.
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