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Revue de presse(Janvier - ... 2015) |
Quelques
articles à
propos de Vieille-église ... - précédents : (=> revue de presse juillet-décembre 2014) (=> revue de presse janvier-juin 2014) (=> revue de presse 2013) (=> revue de presse oct.décembre 2012) |
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Source : La Voix du Nord | |
Samedi 11.04.2015 | Région d’Audruicq | |
La CCRA veut emprunter et augmenter les taux d’imposition de 2 % |
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L’échange a été vif entre Nicole Chevalier, présidente de la CCRA, et
José Rivas, adjoint à Oye-Plage, sur l’augmentation de la fiscalité. Jeudi, la communauté de communes de la Région d’Audruicq (CCRA) a proposé deux résolutions pour alimenter le budget : un emprunt de 500 000 € et une hausse des taux d’imposition à hauteur de 2 %. Ce dernier point a été voté à une faible majorité (20 voix), seize élus étaient contre. Depuis 2001, la CCRA comptait sur un « matelas » (1,75M €) qui lui permettait de dormir sur ses deux oreilles tout en menant de gros projets. « S’il n’y avait pas ce matelas, il est évident que la fiscalité aurait du être développée, amène doucement Nicole Chevalier, présidente de la CCRA. Le matelas est épuisé, nous revenons donc à une situation dite normale. » La dotation de l’État baisse de 7 % en 2015 alors la présidence de la CCRA a décidé d’avancer deux mesures budgétaires. D’abord avec un emprunt de 500 000 € pour combler un manque en investissement (339 524,29 €). Selon Nicole Chevalier, une réserve de 160 000 € peut être dégagée. Les élus ont voté à l’unanimité cette première mesure reconnaissant que les taux sont bas et que « c’est le moment d’emprunter ». « On part dans le mur » Le ton est monté d’un cran lorsqu’il a été question de « l’augmentation régulière et modérée de la fiscalité intercommunale » de 2 % (4 € en moyenne sur la feuille d’imposition) pour apporter 34 616 € en investissement et en fonctionnement. José Rivas, adjoint aux travaux à Oye-Plage, s’est inquiété : « Avant ces résolutions, est-ce que vous avez essayé de faire des économies dans les services ? » Ce qui, a-t-il indiqué, pourrait permettre 1 % d’économie et d’obtenir les mêmes recettes qu’en augmentant le taux d’imposition de 2 %. « On ne va pas retirer les acquis et les avantages, a rétorqué Nicole Chevalier. Les dotations de l’État baissent, la CCRA doit supporter des compétences supplémentaires (wateringues, maison médicale, instruction des permis de construire). » Elle s’est défendue : « Aucune dépense inconsidérée n’a été effectuée dans les compétences. » « Comment vous projetez-vous dans trois ans si vous ne vous posez pas la question de l’économie ? , a surenchéri José Rivas. On part dans le mur si aucun travail n’a été fait en amont. » « Vous mettez en doute le travail des vice-présidents et donnez l’impression que des dépenses sont effectuées de manière très larges dans leur commission », a commenté Nicole Chevalier. Dominique Pourre, maire de Vieille-Église, est intervenu : « La CCRA a de nombreux projets, il faut chercher les financements pour pouvoir leur donner un coup de pouce. J’ai proposé le recours à l’emprunt. » Nicole Martinache, élue de l’opposition à Audruicq, a voulu instaurer la pax romana : « C ’est le moment de faire un emprunt et je ne suis pas du tout pour augmenter l’impôt. » Yves Engrand, maire de Saint-Folquin, a opté pour une troisième voie : « Pourquoi ne pas emprunter davantage comme les taux sont bas et ne pas augmenter la fiscalité ? » Le budget sera voté le 14 avril. PAR CHLOÉ TISSERAND
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Source
: Nord Littoral |
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Vendredi 10.04.2015 | Vieille-Église | |
Un repas pour financer les sorties |
![]() Les bénévoles ont posé pour la photo. |
Samedi soir, à la salle communale, l’association des parents des
écoles de Vieille-Eglise et de Nouvelle-Eglise avait organisé une
soirée couscous. L’association qui regroupe une quarantaine d’adhérents
est présidée par Pascale Hede, sa trésorière : « Ce soir, nous avons 67
adultes et 27 enfants pour ce repas. Nous avons préparé 90 repas à
emporter. Les bénéfices de cette soirée serviront à financer les
différentes sorties programmées, afin que les parents d’élèves
concernés aient le minimum d’argent à débourser. Nous avons en projet une classe verte pour les élèves de CE 1 et de CE 2 ainsi qu’un déplacement au planétarium de Cappelle-la-Grande.» Le couscous avait été préparé par Frédéric Doyer et n’aurait pu se dérouler sans la précieuse aide des bénévoles. Plusieurs élus ont participé à cette soirée. |
Source : FR3 | |
Jeudi 09.04.2015 | Vieille-Église | |
Vidéo (18 Mo) Noémie Boulanger sur FR3 (Les anges gardins) |
Source : La Voix du Nord | |
Mercredi 08.04.2015 | Nouvelle-Église | |
Nouvelle-Église : du théâtre à la ferme Wullens, une première |
![]() Théâtre à la Ferme |
Voilà trois ans que culture et terroir se donnent rendez-vous chaque
printemps dans la région d’Audruicq. Une initiative du comité de
promotion économique et touristique intercommunal (CPETI) de la région
d’Audruicq, qui a vite trouvé son public. Rendez-vous maintenant incontournable, Théâtre à la ferme revient sur le devant de la scène dès ce vendredi. « Théâtre à la ferme a la particularité de réunir la culture sous toutes ses formes : du théâtre au terroir et vice-versa, explique Jean-Marie Butez, président du CPETI. Les courtes formes théâtrales se succéderont avant de laisser place à la dégustation de produits locaux » |
Théâtre et terroir « C’est le mélange entre théâtre et terroir qui m’a donné envie d’assister l’année dernière en tant que spectateur à l’événement », témoigne Guillaume Wullens, agriculteur à Nouvelle-Église. Cette année, il va devenir acteur du festival en accueillant vendredi soir les comédiens et l’équipe du CPETI dans la grange de son exploitation agricole. « L’idée de voir des comédiens amateurs investir mon corps de ferme me plaît beaucoup » explique-t-il. Deux saynètes sont prévues avec deux compagnies, membre du réseau de théâtre amateur Par Cie par l’Aa. « Cet événement est l’occasion de mettre en avant le village et le métier d’agriculteur qui souffre parfois d’une image négative. Ce sera également l’occasion d’échanger avec le public sur la réalité du métier. » Le tout s’achèvera autour d’un buffet avec « des produits d’ici ! » Au programme Au total, ce sont cinq fermes qui accueilleront l’événement les 8, 10, 11 et 12 avril au cœur de la région d’Audruicq. - Vendredi 10 avril à 19 h à la ferme Wullens (300 rue du Marais) à Nouvelle-Église - Samedi 11 avril à 14 h 30 aux Fleurs de l’Aa (902 rue du hameau de la Bistade) à Sainte-Marie-Kerque - Samedi 11 avril à 18 h 30 à la ferme Fasquel (416 rue Ferdinand Piers) à Audruicq - Dimanche 12 avril à 15 h à la Ferme des Z’ailes (288 rue de la Grasse Payelle) à Zutkerque Entrée à 4€ par personne (gratuit pour les moins de 6 ans) comprenant représentations et buffet ou goûter. Réservation indispensable au 03.21.00.83.83. Plus d’information, et tout le programme, sur le site du CPETI. PAR BE. B. (CLP)
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Source : La Voix du Nord | |
Mardi 07.04.2015 | Vieille-Église | |
Mathys, 9 ans, remet en jeu son titre de champion du sandwich |
![]() Mathys et sa maman Élodie avaient remporté le concours l’an dernier. Le jeune Viétéglisois vise un second titre. |
Pour la deuxième année consécutive, le comité de promotion économique
et touristique intercommunal (CPETI) de la région d’Audruicq organise
le concours du « Meilleur sandwich d’ici ! ». Mathys, 9 ans, lauréat de
la précédente édition, revient sur cette expérience réussie. « Mariez les saveurs, fromages, légumes, fruits, allez trouver les producteurs locaux, votre boulanger, votre boucher, ils sauront vous aider », conseille aux candidats Jean-Marie Butez, président du CPETI (comité de promotion économique et touristique intercommunal). |
L’année
dernière, Mathys Wagenheim a remporté le titre dans la catégorie
Enfants après la grande finale qui avait eu lieu sur le marché
d’Audruicq. « Je fais du foot et j’aime bien la compétition. À la maison, je cuisine avec papa et maman
», explique le jeune viétiglisois de neuf ans. Ainsi, il a trouvé dans
le concours du « Meilleur sandwich d’ici ! » une agréable façon de
marier challenge et cuisine. Pour préparer le « Petit Filou », le nom qu’il a donné a son sandwich, Mathys a d’abord utilisé des produits qu’il aime bien : jambon à l’os, fromage, beurre et salade. « Pour le jambon, c’est le boucher du village qui nous a conseillés. Ensuite, nous avons cherché un pain original et un fromage local : le sablé de Wissant », énumère Mathys. Son sandwich commercialisé pendant une semaine Il avait également obtenu le coup de cœur du jury. Grâce à ce titre, son sandwich a été commercialisé pendant une semaine dans certaines boulangeries de la communauté de communes de la région d’Audruicq (CCRA). Une fierté pour celui qui se verrait bien exercer le métier de boulanger-pâtissier dans quelques années. C’est tout naturellement que Mathys va remettre son titre en jeu cette année. Élodie, la maman, va laisser sa place à Anthony, le papa, pour aider le cuisinier en herbe à préparer son sandwich. Mais pas question de dévoiler sa recette, il la garde secrète... ou peut-être n’est-elle pas encore tout a fait prête. Car les organisateurs ont imposé un défi aux candidats : effectuer un sandwiche sucré-salé. Le concours : il est ouvert à tous. Pour participer, il faut s’inscrire jusqu’au 13 avril auprès du CPETI. La grande finale sur le marché d’Audruicq le mercredi 29 avril. Le bulletin de participation et le règlement sont à télécharger sur www.tourismeaudruicq-oyeplage.fr ou à retirer dans les locaux du CPETI (66 place du Général de Gaulle à Audruicq). PAR B. B. (CLP)
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Source : La Voix du Nord | |
Jeudi 12.03.2015 | Canton de Marck | |
Départementales : et si la droite reprenait le canton de Marck aux mains du PS ? |
![]() La réserve naturelle du platier d’Oye. (PHOTO ARCHIVES JEAN-PIERRE BRUNET) |
Le canton d’Audruicq, qui intègre désormais Marck, devenu chef-lieu du
secteur, a été dirigé par la droite de 1945 à 2004 (les Audruicquois
André Vilers puis Albert Doublet). Depuis, c’est Olivier Majewicz (PS),
maire de Oye-Plage, qui gère le canton ainsi qu’une vice-présidence au
Département. Pourra-t-il contenir le duo composé des maires UMP de
Marck et d’Audruicq ? Pierre-Henri Dumont (UMP), maire de Marck depuis mars 2014, doit s’amuser du redécoupage fait par la gauche et basé sur des élections lointaines. Marck, commune socialiste depuis 1995 devait asseoir la gauche sur ce nouveau canton. Entre-temps, Marck a basculé… Ce qui pourrait donner un remake de la fable de l’arroseur arrosé puisque le poids de cette commune (10 500 habitants, près d’un tiers du canton) devrait plomber le potentiel du PS qui n’a pas besoin de ça dans une période où la popularité de François Hollande tire vers le bas ceux qui portent la rose au poing. |
Bref, ce canton, qui devait être taillé sur mesure pour Olivier
Majewicz (PS), maire de Oye-Plage et vice-président du Département (il
a raté la présidence à une voix...), devient un cadeau empoisonné.
L’UMP s’appuie sur une autre candidature forte avec la maire d’Audruicq
Nicole Chevalier. Pour essayer de ratisser le plus large possible, le
duo de l’UMP est allé chercher Muriel Hantschootte, opposante patentée
d’Olivier Majewicz à Oye-Plage. Le dernier membre du quatuor, Frédéric
Melchior, maire de Nortkerque, doit incarner l’image d’une certaine
ruralité. À gauche, Olivier Majewicz a, lui aussi, bien réfléchi à la géographie. Il a établi son binôme avec Nathalie Delcroix, fidèle de Serge Peron, ex-maire de Marck. La remplaçante du duo se nomme Charline Popieul, qui incarne l’opposition à Zutkerque. Le quatrième élément représente la jeunesse et la ruralité avec Julien Renault, membre du conseil municipal de Polincove. La prime au sortant risque de ne pas suffire à Olivier Majewicz. Le vent du mécontentement gonfle aussi les voiles du Front national. Un FN dont le manque de présence lors des élections municipales ne permet pas d’anticiper l’ampleur de son score. Le canton de la Hem, à la mer Le canton de Marck est marqué par l’eau. Celle de la Hem, qui serpente dans sa partie sud. Pour le bonheur des pêcheurs mais toujours avec un fond d’inquiétude quand il pleut trop longtemps et trop fort. C’est ensuite l’eau des wateringues qui caractérise le secteur, avec des terres basses, souvent difficiles à sécher. Et des récoltes qui ne peuvent parfois pas aller à leur terme. Plus au nord, l’eau salée imprègne le cordon dunaire, un rempart dont la solidité inquiète parfois les riverains, lors d’un fort coefficient de marée lié à la houle ou dans la perspective d’une montée du niveau des mers et des océans. Situé dans le triangle formé par Calais, Dunkerque et Saint-Omer, le secteur a attiré ou maintenu sur place des gens travaillant dans une de ces trois villes. Le phénomène s’est amplifié avec la mise en place de deux échangeurs autoroutiers : le premier à Zouafques, sur l’A26, le second à Vieille-Église, cette fois pour l’A16. Ces facilités de circulation ont eu pour effet de booster la construction de logements. Ce qui a engendré le passage d’Audruicq dans les communes de plus 5 000 habitants. À l’origine, le chef-lieu de canton a fourni, en la personne d’Albert Doublet (RPR), maire d’Audruicq (1977-2001), un conseiller général. Mais, au fil du temps, Oye-Plage, grâce à son importante surface et aux terrains à bâtir disponibles, a rejoint et dépassé Audruicq, ce qui a finalement favorisé l’arrivée aux commandes de son maire socialiste, Olivier Majewicz (depuis 2004). Mais avec le redécoupage et l’arrivée de Marck et ses 10 500 habitants, le centre de gravité du canton a changé. Cela pourrait profiter à Pierre-Henri Dumont (UMP), maire depuis mars 2014. Les candidats
Parti socialisteOlivier Majewicz (professeur d’histoire-géographie, maire de Oye-Plage, vice-président du conseil général et conseiller général du canton d’Audruicq) est accompagné par Nathalie Delcroix (41 ans, conseillère municipale d’opposition à Marck). ![]() Leurs remplaçants sont Charline Popieul et Julien Renault. UMP - UDI - MoDEM Pierre-Henri Dumont, 27 ans, maire de Marck, numéro 2 national des jeunes de l’UMP. Nicole Chevalier, 67 ans, maire d’Audruicq, présidente de la communauté de communes de la région d’Audruicq, retraitée de l’Éducation nationale. ![]() Les remplaçants : Muriel Hantschootte, 48 ans, dans l’opposition à Oye-Plage, et Frédéric Melchior, 50 ans, maire de Nortkerque. Front national Roger Dohen (66 ans, artisan marin pêcheur) se présente en compagnie de Jeanine Barbet (65 ans, retraitée). Présents sur la liste de Françoise Vernalde lors des dernières municipales à Calais, les deux cartés se présentent pour la première fois. ![]() Leurs remplaçants sont Catherine Agneray et Pierre Pruvost. PAR É. D. ET J.-M. S.
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Source : La Voix du Nord | |
Mercredi 04.03.2015 | Vieille-Église | |
Sur son parcours d’insertion, elle glane un prix au ministère de l’Agriculture |
![]() Noémie Boulanger a reçu le prix national pour l’alimentation au salon de l’agriculture. |
Habitante de Vieille-Église, Noémie
Boulanger – et à travers elle
l’association Les Anges Gardins – a reçu vendredi le prix national pour
l’alimentation au salon de l’agriculture pour le projet A-TOUT-JEUNE.
L’outil est en cours de création. Récit d’un parcours d’insertion
réussi. Quand elle est arrivée en 2012 à l’Écopole, elle était loin de se douter que cette expérience professionnelle la mènerait à serrer la main du ministre de l’Agriculture. C’est pourtant ce qui est arrivé à Noémie Boulanger, habitante de Vieille-Église. |
En contrat
d’avenir pour l’association d’insertion Les Anges Gardins, elle s’est vue
confier la mise en œuvre d’un projet citoyen d’ampleur : A-TOUT-JEUNE,
présenté comme « un outil universel
de promotion de l’alimentation saine et durable pour les 5-25 ans
» (lire ci-dessous). Le projet, en cours de création, a reçu le prix
national de l’alimentation, remis par le ministère. Soit un prix de 40
000 € qui financera en partie ce nouvel outil. « On a répondu à un appel à projet. Il y
avait 400 dossiers, il n’y a eu que quinze lauréats », explique
Noémie Boulanger qui, avec Dominique Hays (fondateur de l’association),
a reçu le prix des mains de Stéphane Le Foll au salon de l’agriculture
à Paris. « C’est vrai que ça fait
bizarre, quand je me revois il y a deux ans... » En effet, il y a un peu plus de deux ans, elle signait un premier contrat unique d’insertion aux Anges Gardins. « Cela faisait six ans que j’étais sans emploi », explique la jeune maman, âgée de 26 ans. Elle a eu son premier enfant à 18 ans alors qu’elle était en train de passer le bac. « Je voulais être serveuse », poursuit-elle. Avec l’arrivée du bébé, elle met ses projets professionnels de côté pour se consacrer à son enfant et à celui qui naît cinq ans plus tard. « En 2012, ma référente RSA m’a orientée vers les Anges Gardins. » Elle commence par le maraîchage. Elle n’est pas en milieu inconnu : ses grands-parents étaient agriculteurs à Nouvelle-Église. « Quand j’étais petite, je n’aimais pas la terre. Mais depuis que j’ai des enfants, j’entretiens mon potager pour qu’ils puissent bien manger », poursuit Noémie. Un parcours d’insertion qui vaut tous les prix C’est avec la même ambition qu’elle s’est investie dans l’association en animant ensuite des ateliers pour des publics en difficulté et qu’elle s’est saisie du projet A-TOUT-JEUNE. Elle est en train de penser et concevoir les actions qui pourront être mises en place. « Noémie est la cheville ouvrière de ce projet d’éducation à la diversité alimentaire et à la consommation responsable adressé aux jeunes », souligne Dominique Hays. Dans les prochains mois, Noémie va poursuivre son chemin en prenant de nouvelles responsabilités : elle va gérer la cuisine de transformation qui sera inaugurée le 20 juin à l’Écopole. Un parcours d’insertion aussi réussi, on imagine que pour l’association les Anges Gardins, ça vaut tous les prix. A-TOUT-JEUNE, qu’est-ce que c’est ? « A-TOUT JEUNE est un outil d’éveil à la diversité alimentaire pour tous les jeunes, universel, pour promouvoir l’alimentation saine et durable en fonction des saisons. Il permet de nombreux apprentissages faciles », explique l’association d’insertion les Anges Gardins. L’outil sera mis en ligne sur le site www.horizonalimentaire.fr d’ici dix-huit mois. D’ici là, il sera expérimenté cet été avec les centres de loisirs et en septembre dans des écoles du secteur dans le cadre des temps d’activité périscolaires. A-TOUT-JEUNE se présentera sous la forme d’une rosace en quatre catégories : jardinage potager, cuisine, citoyenneté alimentaire et connaissance du patrimoine local. Pour les 5-25 ans En fonction du domaine choisi, par exemple la cuisine, l’utilisateur peut cliquer sur l’un des thèmes proposés. Par exemple : « Comment cuisiner pour pique-niquer ? » On peut ensuite choisir l’une des huit recettes proposées. A-TOUT-JEUNE se composera dans un premier temps d’une soixantaine de fiches « présentant des variantes méthodologiques et techniques selon les tranches d’âges concernées (5-25 ans) ». L’objectif est de continuer à faire fleurir la rosace avec d’autres fiches et celles que les utilisateurs pourront proposer à leur tour. Le projet est porté par Les Anges Gardins, avec l’AFIP (association de formation et d’information pour le développement d’initiatives rurales), les Sens du Goût, du Groupement Qualité Nord – Pas-de-Calais, le CPETI (comité de promotion économique et touristique intercommunal) et la communauté de communes de la région d’Audruicq (CCRA). Les Anges Gardins L’association Les Anges Gardins est une association d’insertion et d’éducation permanente, fondée par Dominique Hays. Son siège est situé à l’Écopole (centre de ressource et de développement de nouvelles activités agrorurales) à Vieille-Église où se trouve également Terre d’Opale, qui est « une plateforme de production et de diffusion de produits locaux bio et solidaires, issus de fermes locales ». L’association, à travers les ateliers qu’elle propose, forme « pour des personnes sans emploi dans les domaines du maraîchage, du conditionnement et de la livraison de fruits et légumes locaux certifiés en agriculture biologique ». Des chantiers participatifs sont également organisés. L’association met par ailleurs en place des activités favorisant « l’accès aux savoir-faire : manuel du jardinier, du cuisinier sans moyens, formation d’Ambassadeurs du jardinage et du bien vivre alimentaire, ateliers de consommation responsable expérimentaux... » PAR DOMINIQUE
SALOMEZ ET JEAN-PIERRE BRUNET (PHOTO)
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Source : La Voix du Nord | |
Dimanche 01.03.2015 | Vieille-Église | |
Noémie Boulanger récompensée par le ministre de l’Agriculture |
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Cette semaine, au Salon de
l’agriculture, une Vétiéglisoise, âgée de 26
ans, Noémie Boulanger, a été sacrée « ambassadrice du jardinage et du
bien vivre alimentaire » par le Ministre de l’Agriculture. La récolte a été bonne pour Noémie Boulanger au salon de l’Agriculture. « Ambassadrice du jardinage et du bien vivre alimentaire » selon son entourage professionnel, la jeune femme âgée de 26 ans a reçu vendredi, des mains du ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll, un prix national récompensant son projet d’éducation à la diversité alimentaire et à la consommation responsable. Avec l’association les Anges Gardins où elle travaille, elle est en train de monter le projet A-Tout jeune, à destination des 5-25 ans. |
«
Il s’agit d’un outil d’éveil à la diversité alimentaire adapté aux
saisons et aux différents niveaux d’âge. Le PNA, Programme national
pour l’alimentation, a choisi de primer cette action ainsi qu’une
quinzaine d’autres... C’est un outil universel de promotion de
l’alimentation saine et durable permettant de nombreux apprentissages
faciles, concrets dans quatre domaines clés : le jardinage potager, la
cuisine, la citoyenneté alimentaire (gaspillage, Nord-Sud...) et la
connaissance du patrimoine local », indique l’association de
Vieille-Église. PAR D.
SA.
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Source : La Voix du Nord | |
Jeudi 19.02.2015 | Vieille-Église | |
Ils volent 330 litres de carburantdans une ferme |
Trois jeunes âgés de 18, 20 et 22 ans ont été interpellés jeudi matin
par les gendarmes de la compagnie de Saint-Omer pour le vol de 330
litres de fioul domestique. Les méfaits ont été commis en quatre fois
depuis le 30 janvier dernier, dans le hangar d’un corps de ferme situé
rue du Pont-Loquet. Les trois interpellés résident à Oye-Plage,
Vieille-Église et Saint-Omer-Capelle. Après leur garde à vue, au cours
de laquelle ils auraient reconnu les faits, ils ont été libérés. Le
parquet de Saint-Omer décidera des éventuelles poursuites. |
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Source : La Voix du Nord | |
Jeudi 12.02.2015 | Vieille-Église | |
Fuite de gaz à Vieille-Église : une cinquantaine de clients touchés |
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Une entreprise de travaux
publics qui travaillait à l’angle de la rue de Bourbourg et de la rue
du Marais a percé une canalisation de gaz, ce jeudi vers 10 h. Les pompiers et GrDF se sont rendus sur place : ils ont immédiatement établi un périmètre de sécurité. Trois habitations ont été confinées le temps de leur intervention. La fuite a été réparée dès 11 h. Par mesure de sécurité, la distribution de gaz naturel a été interrompue, privant une cinquantaine d’habitants de gaz jusqu’en début d’après-midi. Seuls deux clients, absents de leur domicile au moment du passage de GrDF, n’avaient pas encore été réalimentés en fin d’après-midi. |
PAR M. GO.
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Source : Nord Littoral | |
Dimanche 08.02.2015 | Vieille-Eglise | |
Venez rire avec les Insolites |
![]() Le rire sera au programme ce dimanche. |
Dimanche à 15 heures 30, à la salle communale, vous pourrez découvrir
la nouvelle pièce écrite par Emmanuel Valloy et interprétée par Les
Insolites. « Un pour tous, tous pourris », c'est l'histoire de Ginette, veuve Clypot qui adore le champagne ! Et pour cause, son père était un notable viticulteur d'Eparnay. C'est là qu'il a fait fortune, récoltant les plus nobles cépages, les assemblant pour obtenir des breuvages subtils et raffinés dont les jet-setteurs raffolent ! Toujours loufoque, elle fréquente Alain Derlon, un noctambule criblé de dettes, qui ne la courtise pas que pour ses beaux yeux. Alain Derlon a une liaison avec Suzie Lafriche qui rêve de devenir actrice de cinéma. Il suffirait de supprimer Ginette pour que Suzie accède à ses rêves! C'est du moins ce qu'Alain pense ! Or Suzie est peut-être, elle aussi fiancée au jeune ambitieux Freddy Mercoury qui lorgne également sur le magot! |
Le tout sous l'œil amusé du
majordome Max Hilaire et de la femme de
chambre Audry Tatou. Mais en fin de compte, qui va hériter de Ginette ?
Deux heures de suspense pour ce vaudeville au mécanisme drôle et
puissant. Cette manifestation est organisée par le comité des fêtes et le club cycliste. Le tarif est fixé à 8 euros pour les adultes et à 4 euros pour les enfants de moins de douze ans. Réservations au Café l'Embuscade : 03.21.35.55.24. Restauration sur place et ouverture des portes dès 15 heures. |
Source : Nord Littoral | |
Samedi 31.01.2015 | Oye-plage | |
L’aide à domicile: bonheur pour tous |
![]() Les 43 salariées ont répondu à l'invitation des responsables de l'association. |
Mardi après-midi, l’association
d’aide à domicile en milieu rural de la
région d’Oye-Plage a réuni ses personnels pour la cérémonie des voeux
de Dominique Pourre. Née de la scission avec l’ADMR d’Audruicq, cette nouvelle entité est opérationnelle depuis une année. Le président Dominique Pourre et la directrice Catherine Deboffle ont présenté la nouvelle structure avant d’évoquer le quotidien de la vie associative et quelques projets. |
Pouvez-vous présenter l’ADMR d’Oye-Plage ? Les personnels sont tous diplômés auxiliaires ou assistantes de vie. Un seul homme peut prendre en charge le jardinage et le bricolage dans les maisons. Nos services peuvent bénéficier des aides de l’Etat, des collectivités locales ou des organismes sociaux. C’est ainsi que nous travaillons avec le soutien du conseil général, des mutuelles et différentes caisses de retraite, comme la Carsat. Des réductions d’impôts peuvent, sous certaines conditions, être accordées. Beaucoup de nos clients bénéficient de l’APA (aide personnalisée d’autonomie). Nous desservons 10 communes, de Saint-Folquin à Guemps, en passant par Nouvelle Eglise et Vieille-Eglise ce qui fait environ 200 personnes. Comment se passe le quotidien de la vie associative ? Nous assurons les services à la personne, des bébés aux seniors. Les seniors en perte d’autonomie font souvent appel à nous. Nous proposons encore tous les services à domicile : ménage, repassage, préparation des repas, livraison de repas, entretien du linge, mais également la garde d’enfant et le soutien scolaire, sans oublier tout ce qui approche de loin ou de près la santé. Notre personnel est le plus souvent recruté dans les différentes communes desservies. Avez-vous des projets innovants ? Nous assurons le transport des personnes qui doivent répondre à des rendez-vous. Attention, nous ne proposons pas un service de taxis. Une auxiliaire de vie prend en charge le client qui paie alors 22 euros pour une heure de travail. Nous sommes toujours à la recherche de nouveaux services à offrir à notre clientèle. Les salariés sont parfois le seul rayon de soleil de la journée pour les personnes isolées. Les bénévoles et les employés de l’association conjuguent leurs talents pour le plus grand bonheur des aînés et des familles de nos villages. Renseignements au 273 rue Carnot 62 370 Audruicq Association ADMR de la région d’Oye-Plage. 03 21 35 72 18 mail : info.audruicq.fede62@admr.org |
Source : La Voix du Nord | |
Mardi 27.01.2015 | Calaisis | |
Élections départementales dans le Calaisis : ce qu’il faut savoir à deux mois du scrutin |
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Les électeurs sont appelés aux urnes
les 22 et 29 mars, pour les
élections départementales (ex-cantonales), marquées par un changement
de découpage électoral et de mode de scrutin. Le point sur les
candidatures déjà connues, dans les quatre cantons qui composent
désormais le Calaisis. CALAIS 1 La lutte promet d’être âpre entre le maire de Coquelles et le maire de Sangatte. Le premier, Michel Hamy, conseiller général sortant, sans étiquette, est soutenu par l’UMP et sera secondé par Maïté Friscourt, ajointe à Calais. Le second, Guy Allemand, a reçu l’investiture du PS. En vertu de l’accord passé avec le PCF, il fera équipe avec la Calaisienne Virginie Quenez. Catherine Fournier (UDI), a décidé de ne pas se présenter, « pour donner une image un peu plus décente de la politique, et pour ne pas faire le jeu des extrêmes. » |
CALAIS
2 Dans ce canton, seul le Parti socialiste a officiellement présenté ses candidats, les titulaires étant le maire d’Ardres Ludovic Loquet (ex-MRC, aujourd’hui sans étiquette) et la conseillère municipale PS à Calais, Caroline Matrat. Ils auront de la concurrence à gauche, puisqu’il n’y a pas eu d’accord sur ce canton avec le PCF. Celui-ci présentera Michel Towmsend et Monique Cailliez (page 13). Le Guînois Éric Houdayer et l’adjointe calaisienne Michèle Ducloy (sans étiquette) devraient recevoir l’investiture officielle de l’UMP. Le chef de file du FN à Guînes Cédric Fasquelle devrait être de la partie, mais en tant que suppléant. CALAIS 3 Marcel Levaillant, conseiller général communiste sortant, repart pour un tour, associé à la socialiste Sabine Mille. Le duo PS-PC est pour l’instant le seul officiellement déclaré. Le candidat UMP pourrait être l’adjoint à l’environnement et à la sécurité Philippe Mignonet, associé à la conseillère municipale Stéphanie Guizelain (UDI). Le nouveau RCPE (rassemblement citoyen, populaire et écologiste), qui agrège des sympathisants de gauche déçus de l’accord entre le PCF et le PS, présenterait un attelage composé d’Éric Lhirondelle (dissident PCF) et Dominique Mainiol (Parti de gauche). Il s’agit du seul canton dans lequel le RCPE serait présent. MARCK C’est le deuxième grand duel de ces élections départementales. Le conseiller général et vice-président du Département sortant, maire socialiste de Oye-Plage Olivier Majewicz (associé à la Marckoise Nathalie Delcroix, PS), va affronter Pierre-Henri Dumont, le jeune maire de Marck, associé à la maire d’Audruicq Nicole Chevalier, tous deux UMP. Sur ce canton, le PCF ne présentera pas de candidat. À VENIR Du côté des autres formations politiques. Le MRC de Philippe Blet décidera de sa stratégie le 2 février. EE-LV, allié du parti socialiste lors des dernières municipales, n’est cette fois pas parvenu à un accord. Le parti écologiste devrait présenter des candidats, de manière autonome, dans les quatre cantons du Calaisis. Le Front national ne sera pas présent dans tous les cantons, et décidera de ses candidatures samedi, lors d’un bureau départemental à Hénin-Beaumont. Les missions du Département
Le conseil général du Pas-de-Calais est compétent dans quatre grands domaines. La solidarité : enfance et famille avec notamment la protection maternelle et infantile, aide aux personnes âgées, aux personnes handicapées, insertion... L’éducation, culture, sport : gestion des 126 collèges du département, transports gratuits, financement de lieux culturels comme le Louvre-Lens ou la scène nationale culturelle le Channel, aide au financement d’équipements sportifs... Infrastructures et équipements : entretien de 6 200 kilomètres de routes, aménagement du territoire, développement économique avec soutien aux entreprises Environnement et développement durable : aide au monde rural et à l’agriculture, soutien au tourisme via la comité départemental, gestion du grand site naturel des Deux-Caps, et autres espaces sensibles. Redécoupage et nouveau mode de scrutin
Le Département était jusqu’ici divisé en 77 cantons. Un redécoupage a divisé ce nombre par deux, pour passer à 39 cantons. Chaque canton sera représenté par deux conseillers, eux-mêmes épaulés par deux suppléants. Ces deux duos doivent être chacun composés d’un homme et d’une femme. Le mode de scrutin a également été modifié. À l’issue du premier tour (le 22 mars), seront qualifiés les deux duos arrivés en tête des suffrages. Les suivants ne pourront participer au second tour que s’ils ont obtenu au moins 12,5 % des voix des inscrits. Une condition qui devrait empêcher des triangulaires lors du deuxième tour, le 29 mars. Les nouveaux cantons du Calaisis sont Calais 1 : Calais (quartiers Calais-Nord, plage, centre, Cailloux, Fort-Nieulay), Coquelles, Sangatte, et les communes de la communauté de communes du sud-ouest du Calais, à l’exception des Attaques ; Calais 2 : Calais (quartiers Virval, Pont-du-Leu), Les Attaques et toutes les communes de la communauté de communes des Trois-Pays ; Calais 3 : Calais (quartiers Saint-Pierre, Nation, Petit-Courgain, Nouvelle-France, Beau-Marais, Mi-Voix) ; Marck : Commune de Marck, et toutes les communes de la communauté de communes de la région d’Audruicq. Les candidats sortants, élus en mars 2011, sont Ludovic Loquet (DVG, sur le canton d’Ardres), Olivier Majewicz (PS, sur le canton d’Audruicq), Philippe Vasseur (PS, sur Calais-centre), Serge Peron (PS, sur Calais-est), Michel Hamy (DVD, sur Calais nord-ouest) et Marcel Levaillant (PCF, sur Calais sud-est). PAR BRUNO
MALLET et ÉRIC DAUCHART
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Source : Nord Littoral | |
Mercredi 07.01.2015 | CCRA | |
La CCRA recherche des témoignages |
![]() La stèle dédiée à Georges Mauffait à Vieille-Eglise. |
Dernièrement,
Dominique Pourre a tenu un point-presse afin de faire connaître les
différentes actions mises en place dans le cadre du soixante-dixième
anniversaire de la Libération et de la fin de la Deuxième Guerre
mondiale. Dans ce même esprit, la Communauté de communes de la région
d’Audruicq (CCRA) souhaite, pour la commémoration du centenaire de la
Première Guerre mondiale, concevoir et animer un ensemble d’actions
permettant de mieux connaître cette page de l’histoire dans la région
d’Audruicq et de Oye-Plage. « Il existe des lieux et des traces parfois discrets de cet épisode de notre histoire, a rappelé Dominique Pourre, la Tour penchée à Oye-Plage, des blockhaus dans la campagne offekerquoise, la stèle Georges Mauffait à Vieille-Eglise, les rampes de lancement de V1 à Muncq-Nieurlet et à Cocove, par exemple. » |
Ainsi, la CCRA invite les passionnés d’histoire locale, les personnes
en possession de témoignages ou encore les collectionneurs d’objets ou
de cartes postales d’époque à rejoindre le collectif qui se réunira
pour préparer le programme d’actions et de commémorations. Cette
première réunion est fixée le vendredi 23 janvier à 14 heures 30 à la
Guinguette à Histoires, 170 rue Georges Mauffait à Audruicq. Renseignements auprès de
Laurence Marichez au 03.21.00.83.83, ou par mail l.marichez@ccra.fr
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Source : La Voix du Nord | |
Lundi 05.01.2015 | Vieille-Église | |
Des bons vœux et une grande question |
![]() Dominique Pourre et Anne Dehouck avec les membres du conseil des jeunes. |
Samedi soir, à la salle communale,
avait lieu la cérémonie des vœux de
la municipalité. Environ cent cinquante personnes y assistaient et de
nombreuses personnalités des communes de la région d’Oye-Plage et
d’Audruicq avaient fait le déplacement. Le député Yann Capet était
également présent. Après les vœux du maire du conseil intercommunal des jeunes, Anne Dehouck, la première adjointe, a dressé le bilan de l’année écoulée. Un diaporama, réalisé par les deux secrétaires de mairie, a permis aux habitants de la commune de se remémorer les moments forts de 2014. |
«
Les travaux du presbytère se terminent : deux studios, un F2 et un
F3, sont prêts à être habités ; la restauration de la sécherie se
poursuit grâce à l’Etat, le conseil régional, au conseil général, à la
Communauté de communes de la région d’Audruicq et à la Fondation du
patrimoine. L’église subit de petits travaux d’entretien en attendant
les résultats de divers diagnostics, la mise aux normes de l’école et
de la cantine, sans oublier la fin de la troisième tranche de travaux
au cimetière. » Anne Dehouck a également évoqué les travaux de voirie
effectués à l’entrée de la commune, le passage du réseau
d’assainissement vers la station Organica, et a remercié au passage les
personnes qui auraient pu être dérangées lors de ces travaux. La
première adjointe a ensuite récapitulé les actions effectuées par les
services municipaux, et les associations, et a félicité les piégeurs. Les projets pour 2015 Dominique Pourre a ensuite pris la parole pour remercier Anne Dehouck pour ce premier discours. Le maire est revenu quelques instants sur les élections et en a profité pour remercier les Vétiéglisoises et les Vétiéglisois pour leur confiance renouvelée. Il a donné le détail des travaux effectués à la sécherie et a parlé de la résidence de la Sécherie qui vient d’être livrée. Concernant les nouveaux logements du presbytère, Dominique Pourre a expliqué que la municipalité avait choisi l’option du chantier d’insertion, ce qui a permis à plusieurs personnes de retrouver du travail. Il a félicité les deux adjointes qui ont mis en place les nouveaux rythmes scolaires en septembre. Le maire a ensuite passé en revue les projets de 2015 : un nouveau pont sera construit digue du Canal, la deuxième section des wateringues en profitera pour réaliser des travaux facilitant l’écoulement des eaux lors des fortes pluies. La commune continuera l’installation de bâches à eau, nécessaires dans le cadre de la défense incendie. Trois salles de classe vont être construites à l’école Johannes-Vermeer, les travaux d’aménagement de la ferme Verva se poursuivent et la délicate question de la restauration de l’église est en suspens. Le maire a poursuivi son allocution en présentant ses vœux et ceux de la municipalité aux habitants, aux agriculteurs, aux artisans, aux commerçants et aux dirigeants d’associations, sans oublier le personnel enseignant. |
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d'images sur les vœux 2015 |
Source : Nord Littoral | |
Mardi 30.12.2014 | Vieille-Église | |
Une partie des œuvres volées ont été restituées à Jean Roulland |
![]() Marie-Christine Remmery et Jean Roulland ont retrouvé lundi une partie de leurs œuvres (Photo archive). |
Plus d’une semaine s’est écoulée
après le vol de sept de leurs pièces
d’art (six en bronze et une en terre cuite). Pourtant Marie-Christine
Remmery, la compagne de l’artiste Jean-Roulland, elle aussi sculpteur,
trouve la force et la mémoire pour conter, une fois de plus, une
trentaine de minutes qui lui ont paru « interminables ». Des coups sourds tout d’abord, qu’elle pensait être causés par les fortes rafales de vent, puis des bruits étranges et enfin, le passage d’une voiture, « une Audi de luxe » devant l’une des fenêtres de son habitation, au fond d’un grand jardin. Elle raconte le demi-tour de la berline dans son jardin, les phares projetées sur elle, les coups de klaxon... « Au départ, j’ai cru que je recevais la visite d’amis qui klaxonnaient pour montrer leur arrivée. Quand j’ai vu que c’était suspect, j’ai appelé ma sœur. » |
À
la place de camarades, plusieurs hommes que Marie-Christine Remmery
décrit comme « cagoulés. Je n’ai vu que leurs yeux. Ils n’ont pas
parlé. » Elle, leur a adressé la parole. L’ordre de quitter les lieux.
Le téléphone portable dans la poche, mais toujours en communication
avec la sœur. « Quand je suis sortie sur le perron, ils étaient en
face, en train de sortir l’une de mes œuvres d’un atelier, une terre
cuite. L’un des hommes la portait. Ils étaient au moins trois à me
regarder. Ils avaient l’air surpris de me voir. À mon avis, ils
pensaient que les lieux n’étaient pas occupés au moment des faits. »
L’artiste dit aussi que les hommes n’étaient pas armés. « Je suis
ensuite rentrée, me suis blottie au fond d’une pièce aux côté de Jean
et on a attendu. Après coup, je peux penser qu’ils auraient été
capables de me poursuivre... Je n’y ai pas pensé sur le coup. » Entre temps, la sœur de l’artiste, paniquée par l’appel, a appelé les gendarmes pour les alerter du cambriolages. « Moi aussi, j’ai appelé les secours. Ils sont venus, mais les deux véhicules étaient partis ». Dans un ordre bien précis. La Berline tout d’abord, en klaxonnant avec insistance, puis le fourgon. Ce qui laisse dire à l’artiste, ce mardi, « que nous avons affaire à une bande organisée. Après coup, je pense que les coups de klaxon étaient sensés alerter le fourgon qu’ils avaient été repérés. » Cette hypothèse s’est confirmée lorsque, dans la nuit du lundi, le fameux fourgon est retrouvé en feu à Lomme. A l’intérieur, les œuvres de Jean-Roulland et de sa compagne, mais aussi des papiers appartenant au couple, deux de leurs candélabres portugais en bois du XIVe siècle et un meuble Napoléon III. Pour les besoins de l’enquête, le fourgon, « un petit camion frigorifique sûrement volé, tout comme la berline d’ailleurs », a été placé dans des locaux de la police. C’est là que Marie-Christine Remmery et Christian Evrard, le président de l’association Jean Roulland ont mesuré lundi l’étendu des dégâts. « Les œuvres sont majoritairement abîmées mais pas détruites. Le bronze n’a pas fondu. Il y a beaucoup de travail de patine à réaliser. » Les coûts de restauration sont élevés -plusieurs milliers d’euros-, ce qui inquiète les artistes : « Nous n’avons pas les moyens financiers d’assurer nos œuvres. Forcément, c’est un coup extrêmement dur. » Jean Roulland et Marie-Christine Remmery ont récupéré certaines des œuvres endommagées. Elles devraient être envoyées à Paris pour être rénovées. « Je suis persuadée que ces hommes n’ont pas pris ces œuvres au hasard. Pour atteindre certaines d’entre elles, ils ont du passer devant des dizaines d’autres. S’ils voulaient simplement récupérer du bronze, ils auraient pris les premières venues. Là, ils ont choisi méthodiquement les pièces. Ils devaient répondre à une commande. » F.D.
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Source : La Voix du Nord | |
Samedi 27.12.2014 | Vieille-Église | |
Vol des œuvres de Jean Roulland à Vieille-Église : des suspects « très dangereux » |
![]() Les œuvres de Jean Roulland (ci-dessus « Cheval agonisant ») ont été retrouvées dans un fourgon en feu. PH. PATRICK DELECROIX |
Deux individus présentés comme «
très dangereux » ont été interpellés
lundi au petit matin à Orchies, au terme d’une course-poursuite
impressionnante. Ils sont suspectés d’avoir participé au vol des
sculptures de l’artiste Jean Roulland, retrouvées dans un fourgon en
feu mardi matin à Lomme. Les faits Dimanche, vers minuit : l’épouse de l’artiste nordiste Jean Roulland surprend au moins quatre malfaiteurs cagoulés dans sa propriété de Vieille-Église, près de Calais. Avant de prendre la fuite à bord d’un fourgon et d’une berline de marque Audi, les individus ont le temps d’emporter sept œuvres du sculpteur. La même nuit, un vol avec violences est commis à Saint-Martin-Boulogne, peut-être par les mêmes individus: alertés, les gendarmes de la section de recherches de Boulogne-sur-Mer se lancent alors à leurs trousses. |
La
course-poursuite Une course-poursuite débute alors et mène les gendarmes jusqu’à Orchies. D’importants moyens sont déployés car les hommes poursuivis font l’objet de surveillances depuis des mois, dans le cadre d’une commission rogatoire: ils seraient «très dangereux, au vu de leur passé judiciaire très lourd», explique une source proche du dossier. Vers 5 h 15, les gendarmes assistés du GIGN interpellent deux des individus qui circulent à bord d’une voiture volée. Un hélicoptère de la gendarmerie a beau survoler la zone (en particulier la commune toute proche d’Hasnon), rien n’y fait : les deux autres suspects réussissent à prendre la fuite. L’incendie du fourgon Le fourgon qui contenait les œuvres de Jean Roulland est retrouvé en feu à Lomme le lendemain matin (mardi). Les sculptures sont partiellement endommagées. Deux hommes toujours recherchés Les deux individus interpellés à Orchies sont écroués. Ils sont originaires du Béthunois et de l’Audomarois et feraient partie d’un vaste réseau de vol en bande organisée. Les autres suspects sont toujours activement recherchés. Des oeuvres récupérées lundi Il ne sait pas encore dans quel état Jean Roulland les retrouvera. Les sept sculptures risquent d’avoir été noircies par les flammes. Pire, elles ont peut-être partiellement fondu dans l’incendie du fourgon. Un artiste nordiste à la renommée internationale Né à Croix en 1931, Jean Roulland est un peintre et un sculpteur d’envergure internationale, membre du groupe de Roubaix (Arthur Van Hecke, Eugène Leroy) et du groupe de Gravelines. C’est aussi un ancien élève de l’école des Beaux-Arts de Roubaix. Ses œuvres sont exposées en Belgique, au Japon, à Washington et dans des musées régionaux. À Lille, près de la cathédrale Notre-Dame de La Treille se dresse sa statue en bronze du Cardinal Liénart. Début 1970, il s’installe sur la Côte d’Opale, à Vieille-Église. Victime d’un accident vasculaire cérébral en 2007, Jean Roulland vit toujours dans ce petit village du Calaisis avec sa compagne, aussi sculptrice. Il a été lauréat du prix Rodin en 1972 et distingué par l’académie des Beaux-Arts en 2010. En 2013, « année Jean Roulland », plusieurs musées de la région lui ont rendu hommage à travers plusieurs expositions. PAR MARIE
GOUDESEUNE (avec A.L. et P.R.)
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Source : La Voix du Nord | |
Vendredi 22.12.2014 | Vieille-Église | |
plusieurs œuvres dérobées après un cambriolage chez le sculpteur Jean Roulland |
![]() On ignore si « L’Afghane » fait partie des œuvres volées. |
Plusieurs œuvres de l’artiste Jean Roulland, dont d’imposantes statues
en bronze, ont été dérobées à son domicile dans la nuit de dimanche à
lundi. Les malfaiteurs, qui semblaient très organisés, ont été mis en
fuite par l’épouse du sculpteur. Personne n’a été blessé, mais le
préjudice est très important. La propriété de l’artiste Jean Roulland n’est pas éclairée. De l’aveu du parquet de Saint-Omer, cette maison de maître est « mal protégée » : « Les malfaiteurs y sont rentrés sans difficultés », a noté ce lundi la substitute du procureur Anne-Laure Galloudec. On ignore combien ils étaient exactement. Au moins deux, certainement plus : des individus cagoulés qui ont pénétré dans ce vaste domaine de la rue du Pont-d’Oye à bord d’une Berline et d’un fourgon utilitaire, dimanche vers 23 h. |
Ils
ont eu le temps de charger plusieurs œuvres d’art à bord de ces
véhicules. « De grosses statues en bronze », selon la gendarmerie,
ainsi que « différentes choses ». « Quelques objets de valeur »,
d’après Anne-Laure Galloudec. Les œuvres d’art ne manquent pas dans la
propriété de Jean Roulland : l’une de ses plus célèbres statues,
L’Afghane, réalisée en 2003, trône dans le jardin du sculpteur depuis
plusieurs années. Mais ce n’est pas tout : d’autres sculptures,
nombreuses, sont exposées dans l’habitation. Elles valent, pour
certaines, plusieurs dizaines de milliers d’euros... On ignorait hier soir quelles œuvres avaient été dérobées. D’après la gendarmerie, « le préjudice est important ». Et il aurait pu l’être davantage encore si l’épouse du sculpteur n’avait pas surpris les cambrioleurs en pleine action : vers minuit, elle leur est littéralement « tombé dessus », dixit un enquêteur, ce qui a provoqué leur fuite immédiate. L’épouse choquée, le maire « désemparé » Encore très choquée ce lundi soir, Marie-Christine Remmery - artiste elle aussi - n’a pas souhaité s’exprimer. Elle semblait soulagée toutefois que les malfaiteurs n’aient pas été violents envers elle et son mari. Le maire de Vieille-Église s’est dit quant à lui « désemparé » hier à l’annonce de ce cambriolage : « C’est la première fois que ça arrive, nous a confié Dominique Pourre. Ce n’est pas anodin de venir avec un fourgon : c’est probablement un réseau de cambrioleurs très organisé et spécialisé dans le vol d’œuvres d’art ». L’enquête est désormais entre les mains de la brigade de recherches de la compagnie de Saint-Omer. Dès ce lundi après-midi, la cellule d’investigation criminelle d’Arras l’assistait sur les lieux du cambriolage afin de relever d’éventuelles empreintes. Si les œuvres ne sont pas retrouvées, elles seront probablement revendues au marché noir. Ou, pire, fondues pour n’en garder que la matière : le bronze est en effet un trafic juteux. Son prix est actuellement estimé à un peu plus de 6 € le kilo. Un artiste du nord à la renommée internationale Jean Roulland est un peintre et un sculpteur nordiste à la renommée internationale. Ses œuvres sont aussi bien exposées à Bruxelles qu’à Nagano au Japon, en passant par Washington et dans des musées de la région. Le sculpteur a été lauréat du prix Rodin en 1972 et distingué par l’académie des Beaux-Arts en 2010. Né en 1931 à Croix, il appartient au groupe de Roubaix (Arthur Van Hecke, Eugène Leroy…) et de Gravelines. C’est aussi un ancien élève de l’école des Beaux-Arts de Roubaix. Au début des années 70, il s’installe sur la Côte d’Opale, à Vieille-Église. Victime d’un accident vasculaire cérébral en 2007, Jean Roulland vit toujours dans ce petit village avec sa compagne Marie-Christine, aussi sculptrice. En 2013, « année Jean Roulland », des musées de la région lui ont rendu hommage à travers plusieurs expositions. Au musée des Beaux-Arts de Calais, deux cent cinquante de ses œuvres, dont une centaine de sculptures, des pastels, des dessins, ont été présentées au public. Soit plus d’un demi-siècle de carrière retracé. L’une de ses œuvres en bronze à la cire perdue les plus célèbres est L’Afghane. Elle est née dans l’esprit du sculpteur, passionné d’orientalisme, en 2002, lors d’un voyage en Égypte, où il a vu une femme en burqa, voilée de la tête aux pieds, le visage masqué d’où seuls les yeux perçaient. L’originale, dont la reproduction est limitée à huit tirages, se dresse dans le jardin de l’artiste à Vieille-Église. Une deuxième Afghane appartient à un collectionneur privé. La troisième a rejoint le musée des Beaux-Arts de Calais, grâce aux Amis des musées. PAR MARIE
GOUDESEUNE (avec M.J. et A.DEL.)
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Source : Nord Littoral | |
Mardi 09.12.2014 | Vieille-Église | |
Vieille-Eglise: deux journées pour le Téléthon |
![]() Les footballeurs ont lavé les voitures. |
Le Téléthon s’est déroulé sur deux
journées. Vendredi, une vente d’objets était organisée devant les écoles. Il s’agissait d’objets dérivés du Téléthon, vendus par les parents d’élèves. L’après-midi, devant la mairie, avait lieu une vente de pizzas. Samedi, un lavage de voitures était organisé par le club de football. Un concours de yam’s, une exposition-vente organisée par « Les doigts d’or » se sont déroulés. Un challenge parents-enfants a été mis en place afin de confectionner une fresque formant le mot « Téléthon ». A noter aussi des sorties cycliste et marche, une démonstration de gymnastique et de zumba, une danse par les enfants des activités périscolaires, avant le tirage au sort des grilles du Téléthon et un concours de cartes. |
Source : Nord Littoral | |
Mercredi 03.12.2014 | Vieille-Église | |
Mobilisation pour le Téléthon |
![]() Les bénévoles seront mobilisés durant trois jours (photo d'archives). |
Cette
année, le Téléthon se déroulera les 5 et 6 décembre. Le vendredi, une
vente d'objets sera organisée devant les écoles Johannes Vermeer et
Claude Monet, de 8 heures 30 à 9 heures 30 et de 16 heures 15 à 17
heures. Il s'agira d'objets relatifs au Téléthon, vendus par
l'association des parents d'élèves. De 16 heures 30 à 18 heures 30,
devant la mairie, aura lieu une vente de pizzas précommandées. Samedi, à partir de 9 heures, un lavage de voitures sera organisé par le club de football et, dans la salle communale, auront lieu un concours de yam's et une exposition-vente organisée par « Les doigts d'or ». Un challenge parents-enfants sera organisé afin de confectionner une fresque formant le mot « Téléthon ». |
Des fleurs en papier seront
également en vente. A 10 heures, aura lieu
une sortie cycliste et pour les marcheurs (les enfants de moins de dix
ans devront être accompagnés) et à 15 heures 30, aura lieu une
démonstration de gymnastique et de zumba, par l'association « La
gymnastique capelloise ». A 15 heures 30, les enfants qui fréquentent
les activités périscolaires feront une démonstration de danse et une
heure plus tard, ce sera le tirage au sort des grilles du Téléthon. A
partir de 17 heures, sera organisé un concours de cartes, avec une
petite restauration sur place : crêpes, sandwiches, croque-monsieur,
boissons et soupe à l'oignon. Dimanche, une vente de petits pains et de
croissants par lots de cinq sera organisée. On y trouvera également des
crêpes. |
Source : La Voix du Nord | |
Jeudi 27.11.2014 | Vieille-Église | |
Nouvelle aire de covoiturage sur l’A16 : « plus de places, moins dangereuse » |
![]() La nouvelle aire est entrée en service lundi. Soixante-six places sont disponibles. PHOTO JEAN-PIERRE BRUNET |
La nouvelle zone de covoiturage, au
bord de l’échangeur 50 de l’A16
(Vieille-Église), a été mise en service lundi. L’ancienne, côté
Nouvelle-Église, s’était formée spontanément par les automobilistes.
C’est pourquoi les élus locaux ont décidé la création de cette aire
plus sécurisée. Avis d’usagers. Il scrute les soixante-six nouveaux emplacements destinés aux voitures côté Nouvelle-Église. « Bon, là c’est dommage, je n’ai plus le permis donc je ne pourrai pas l’utiliser mais je trouve que c’est mieux que l’ancienne ! Il y a plus de places et c’est moins dangereux car avant j’attendais mon collègue au pied de la route départementale », remarque ce Calaisien de 26 ans. D’une semaine à l’autre, avec un collègue de Bouquehault, ils se retrouvaient en bas de l’échangeur vers 7 h, direction leur lieu de travail à Dunkerque : « On économisait chacun un plein d’essence. » |
L’ancienne
aire se trouvait juste en face, côté Vieille-Église. Il s’agissait d’un
terre-plein sauvage qui a fini par former une zone de covoiturage à
mesure que les voitures s’y stationnaient. « C’est parti d’un élan
spontané, confirme Didier Lenoir, directeur général des services à la
communauté de communes de la région d’Audruicq (CCRA). Il fallait une
nouvelle aire pour d’abord des raisons de sécurité routière, puis pour
des nuisances que cela engendrait à Nouvelle-Église. » La place
principale de la commune et le parking devant la salle polyvalente
étaient utilisés par des « covoitureurs ». La CCRA et le conseil
général ont donc signé un contrat territorial de développement durable
pour créer cette nouvelle aire. Ses utilisateurs sont bien souvent des automobilistes qui sont du territoire de la région d’Audruicq et qui migrent quotidiennent pour des raisons professionnelles vers Calais ou Dunkerque. Emmanuel, Offekerquois de 31 ans, se réjouit de la nouvelle aire : « Avant j’utilisais la clandestine ! Maintenant, on n’a plus à chercher des places pour se garer, c’est plus sûr et bien aménagé. » Des luminaires ont été posés, bientôt ce sera un abri pour les deux-roues. Emmanuel effectue le trajet jusqu’à une entreprise de Loon-Plage avec son collègue de travail Frédéric, Calaisien de 32 ans. Ils se retrouvent à 7 h 40 en bas de l’échangeur. C’est quarante-minutes plus tôt pour Samuel, 39 ans, calaisien, et son frère et collègue, Jean-Bernard, habitant de Bois-en-Ardres. Tous deux travaillent sur le chantier du terminal méthanier de Dunkerque : « Au lieu de dépenser 200-250 € de gasoil, on en dépense 100-150 €. » Ils voient les gendarmes patrouiller à proxmité de l’aire, ce qui les rassure aussi. « C’est plus grand et en meilleur état », indiquent-ils. L’un d’eux, sur l’ancienne aire, avait eu le pare-chocs décroché parce qu’un véhicule avait tenté de se stationner dans des places étriquées. L’aire en bref Au pied de l’échangeur 50, un tourne-à-gauche permet d’accéder à l’aire de covoiturage qui possède aussi des places handicapées. Elle a été financée par le conseil général (50 000 € HT) et la communauté de communes de la région d’Audruicq (140 000 €). La réfection des voies, financée à 100 % par le conseil général, a par ailleurs permis de créer des tourne-à-gauche et à droite. La CCRA veut se positionner comme un territoire rural et de développement durable. Les zones de covoiturage répondent à cet objectif. Un autre projet d’aire La construction d’une aire de covoiturage, identique à celle de Nouvelle-Église, devrait démarrer le 15 janvier à Saint-Folquin. « Beaucoup de voitures stationnent sur la place du village ou devant la salle des fêtes. Nous sommes confrontés au même problème qu’a connu Nouvelle-Église », détaille le maire, Yves Engrand. L’aire de covoiturage sera bâtie au pied de l’échangeur 51, sortie Saint-Folquin, rue Léon-Coustre. « Les dessertes de transports collectifs, mis à part à Audruicq avec sa gare, sont faibles. En même temps, l’urbanisation se développe dans le territoire de la CCRA alors pour éviter une explosion des transports individuels, nous développons les zones de covoiturage », explique Didier Lenoir, directeur général des services à la CCRA. Le projet a un coût de 120 000 € (50 000 sont pris en charges par le conseil général, 35 000 par la CCRA et la commune). Cette aire aura une capacité d’accueil de 48 places. Comme à Nouvelle-Église, elle possédera un abri pour les deux-roues. Un atout pour l’Écopôle Dominique Hays, directeur des Anges Gardins, structure qui gère l’Écopôle située en face de la nouvelle aire se réjouit : « Le réaménagement de la route met en évidence notre entrée. C’est une belle vitrine. Nous ajouterons une signalétique en concertation avec la CCRA. » L’Écopôle reboisera une partie de l’ancienne aire de covoiturage. « Ce sera un ourlet d’arbustes parce qu’il y a un fossé », précise-t-il. Une piste cyclable a été construite et devrait être prolongée le long de la départementale. La terre remuée pour la construction de l’aire de covoiturage est utilisée par l’Écopôle pour former des buttes qui seront végétalisées et donneront plus d’intimité au personnel. PAR C. T.
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Source : Nord Littoral | |
Mercredi 26.11.2014 | Vieille-Église | |
Gainsbarre et Gainsbourg bien revisités |
![]() La prestation de « Gainsbourg revisited » a été un grand moment. |
Vendredi,
à la salle communale de Vieille-Eglise, Serge Gainsbourg était à
l’honneur. Le concert qui, à l’origine devait durer une heure, en a
duré presque deux. Dominique Pourre, maire de la commune et président de la commission culturelle de la Communauté de communes de la région d’Audruicq (CCRA), a pris la parole pour présenter ce dix-septième spectacle de la saison culturelle. «Gainsbourg revisited » est un retour en musique sur les titres majeurs de l’œuvre de Serge Gainsbourg. Dès les premières notes de la première chanson « Le poinçonneur des Lilas », le chanteur du groupe, Jean-Philippe Ramette, a donné le ton juste de cette soirée. Eric Pâque à la guitare, Olivier Jacqueline à la basse et aux chœurs et Olivier Fourrier à la batterie, les quatre musiciens professionnels ont mis tout leur talent au service de ce vaste univers. Du reggae au rock en passant par la chanson jazz et les rythmes chaloupés des Antilles, toutes les couleurs musicales explorées par le maître ont été passées en revue au sein de « Gainsbourg Revisited ». |
Serge Gainsbourg peintre Jean-Philippe Ramette a expliqué que Serge Gainsbourg voulait devenir peintre. Quasiment toutes ses œuvres picturales ont été détruites. C’est grâce à la musique qu’il est devenu une icône. Pour mettre en lumière cette facette de son talent, le groupe « Gainsbourg revisited » a proposé en collaboration avec Bertrand Civetta, artiste-peintre, une création mêlant musique et performance artistique. Sur scène, deux portraits de Serge Gainsbourg ont ainsi été créés au pastel sur toile noire. Le public a pu en faire acquisition à la fin du concert. La soirée a été vécue comme une véritable communion entre Serge Gainsbourg, les artistes sur scène et le public qui n’a pas hésité à chanter. |
Source : La Voix du Nord | |
Mardi 25.11.2014 | Nouvelle-Église | |
Nouvelle-Église : un projet de zone d’activités en bordure d’A16 |
![]() C’est sur ce site que doit s’installer la zone d’activités. PHOTO JEAN-PIERRE BRUNET |
La communauté de communes de la
région d’Audruicq (CCRA) envisage
d’implanter derrière la nouvelle zone de covoiturage de Nouvelle-Église
une ou des entreprises pour créer de l’emploi. Le projet est en marche
: il devrait investir 37 hectares de terres agricoles. La zone d’activités Elle sera située au niveau de la sortie Oye-Plage - Audruicq sur la commune de Nouvelle-Église. Les terrains (37 hectares) ont été reconnus ZAC (zone d’activité concertée) en 2014. Ils appartiennent à la société d’aménagement foncier et d’établissement rural (SAFER). La semaine dernière, la CCRA a signé une convention de constitution de réserves en vue de leur acquisition. |
Les raisons de sa création Elles sont énumérées par Didier Lenoir, directeur général des services à la CCRA : « La CCRA est partie du constat qu’à part Leroux, elle ne possède pas d’entreprises (hors activités de services), génératrices d’emploi. On se rend compte aussi que les habitants ont leur emploi à l’extérieur de la CCRA. Il y a une forte migration domicile-travail vers Calais ou Dunkerque ». Quelles entreprises ? La zone pourrait être dévolue au secteur alimentaire. Le SCOT (schéma de cohérence territorial) lui interdit d’avoir une finalité commerciale pour ne pas entrer en concurrence avec le commerce local (le futur Leclerc à Oye-Plage par exemple). La CCRA sera soutenue par l’agence de développement économique Calais Promotion qui versera 20 000 € pour le financement d’une étude de positionnement. « La zone bénéficiera d’un tourne-à-gauche, d’une aire de covoiturage. Toutes les commissions de la communauté de communes ont été réunies. Ce projet est considéré comme une priorité de la mandature », précise Didier Lenoir. Autre réflexion en cours : faut-il installer une grosse entreprise ou plusieurs ? Les élus souhaitent de l’activité pérenne, des entreprises venant de l’extérieur du territoire et non une délocalisation au sein de la CCRA qui se dit aussi attaché au caractère du secteur. « On n’ acceptera pas n’importe quoi ». Les élus dresseront donc avant fin 2014 un cahier des charges reprenant leurs exigences, notamment environnementales. Historique du projet En signant la convention avec la SAFER, la CCRA a repris les engagements formulés par la chambre de commerce et d’industrie (CCI) il y a quatre ans. Celle-ci avait souhaité soutenir financièrement le projet de zone d’activités à Nouvelle-Église mais s’est retirée au moment de la fusion des CCI. Elle paiera tout de même les frais engagés avec la SAFER. Le 6 janvier, les terrains sont reconnus par le schéma de cohérence territoriale (SCOT) comme zone d’activités concertée. Le projet passera bientôt en conseil communautaire pour être validé. « J’ai vaguement entendu parler de Bonduelle » Le point de vue des maires du secteur... - Patrick Way, maire de Nouvelle-Église : « Je suis d’accord avec le projet tant qu’on ne met pas n’importe quoi. Nous devons être attentifs au choix des entreprises et des activités. Car en 1995, il y avait un projet d’implantation de décharge. Il y a eu une forte mobilisation contre ce projet, on s’en souvient encore ! Cette zone d’activités rapportera une taxe professionnelle à la CCRA et la taxe sur le bâti pour la commune. » - Dominique Pourre, maire de Vieille-Église : « J’ai défendu ce projet avec Yves Beugnet (ex-président de la CCRA). Cette zone industrielle sera orientée vers l’agroalimentaire, pas sur la logistique qui existe déjà à Marck. Ce sera quelque chose de complémentaire avec le milieu agricole. On sera vigilant sur la sauvegarde de l’environnement. On ne prendra pas n’importe quoi d’autant qu’en face il y a la ferme Verva qui est spécialisée dans le maraîchage bio. Pour que ça ne perturbe pas la qualité de vie des résidents, ce n’est pas positionné près des habitations. Un agent intercommunal sera chargé de trouver les entreprises. J’ai vaguement entendu parler de Bonduelle, pourquoi pas ? Mais on examinera toutes les demandes. » - Yves Engrand, maire de Saint Folquin : « Dans ma commune, la zone d’activités, située au pied de l’échangeur, a généré pour le moment 42 emplois et devrait atteindre les 80. J’attends de voir ce que donne celle de Nouvelle-Église. Tout dépend de l’état de l’économie qui n’est pas brillant. Par contre, je pense qu’il ne faut pas viabiliser les terrains avant de vendre sinon l’entreprise voit que la commune attend et est en pouvoir de négocier. » - Olivier Majewicz, maire de Oye-Plage et représentant de la commission développement économique à la CCRA : « Son implantation en sortie d’autoroute est judicieuse et il existe le pôle d’excellence rural à l’appui (Écopôle). On peut imaginer des activités qui s’en inspirent. De plus, elle se trouve à mi-chemin entre le canton sud et le canton nord. Il faut assurer la pérennité des activités et ce que l’on constate c’est que la multiplicité des activités économiques l’assure mieux que la monoactivité. » PAR CHLOÉ
TISSERAND
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Source : La Voix du Nord | |
Mercredi 05.11.2014 | Vieille-Église | |
Vieille-Église : l’entretien du patrimoine communal au programme de la municipalité |
![]() L'aménagement de la route de Bourbourg se termine. Le maire devant le nouveau lotissement. |
Comme elle l’a fait avec les bilans
des maires avant les élections, «
La Voix du Nord » propose une nouvelle série consacrée aux projets des
maires. Quels engagements ? Quels grands chantiers ? Quelles priorités
? Réponses ici avec Dominique Pourre, maire de Vieille-Eglise. Réélu sans concurrence en mars dernier, Dominique Pourre a entamé un quatrième mandat à la tête de la commune. - Un lotissement sort de terre. Un lotissement de vingt-quatre logements a vu le jour route de Bourbourg. « Nous avons profité de ce chantier pour réaménager l’entrée du village », explique Dominique Pourre. L’objectif est de réduire la taille de la chaussée pour diminuer la vitesse des automobilistes sur cet axe très fréquenté reliant Nouvelle-Église à Saint-Omer-Capelle. Un chemin piétonnier a été créé. Il permet de relier le lotissement à l’école, un plateau sécurisant permet également de réduire la vitesse et permet aux riverains du lotissement de traverser la route en toute sécurité. Les réseaux électriques et « télécom » seront enfouis et un abribus avec les financements du conseil général va être installé. |
- Aménagement du presbytère en logements. Une
association d’insertion s’active actuellement pour aménager quatre
logements locatifs dans le presbytère. « Les premiers locataires
devraient arriver au mois de janvier, précise le maire. Faire appel à
une association d’insertion coûte aussi cher que de faire appel à une
entreprise traditionnelle. Mais nous souhaitions aider des personnes à
se remettre au travail et cela porte ses fruits car certains ont trouvé
des stages dans différents domaines, pas forcément dans le bâtiment. » - « Défenseur de l’intercommunalité ». Vieille-Église appartient à la communauté de communes de la Région d’Audruicq (CCRA). « Je suis un fervent défenseur de l’intercommunalité. Je suis convaincu que pour progresser, nous devons faire les choses ensemble. La municipalité est associée aux projets intercommunaux et notamment à celui du pôle d’excellence rurale (Ferme Verva dit l’Ecopôle) qui sont menés sur la commune », souligne l’élu. - Pas d’augmentation de la fiscalité. « Nous devons partager les efforts et les habitants doivent participer à l’aménagement de leur commune mais nous nous efforçons, dans la limite du possible, à ne pas augmenter les taxes communales. » Travaux de la sécherie
L’un des grands projets du mandat est la
réhabilitation de la sécherie Delplace. « La première tranche des
travaux devrait s’achever à la fin de l’année, annonce le premier
magistrat. Nous allons voir, avec la Fondation du patrimoine, si nous
pouvons poursuivre les autres tranches comprenant la réhabilitation du
hangar à cossette et le logement. »La commune s’est lancé dans un programme de réhabilitation de son patrimoine local. Elle a fait appel à la Fondation du patrimoine pour collecter des fonds lui permettant de mener à termes ce projet de rénovation de la sécherie. Diagnostic de l’église Toujours au niveau du patrimoine, la commune a également effectué un diagnostic de l’église permettant d’établir les travaux nécessaire à la réhabilitation de cet autre symbole du patrimoine communal. Trois nouvelles salles de classe créées
L’école Vermeer accueille cent quarante élèves
de primaire. La municipalité a prévu la construction de trois classes
en élémentaire. Car pour le moment trois classes sur six sont situés
dans de vieux préfabriqués. Alors la municipalité a souhaité que les
élèves soient transférés dans des locaux neufs.Le permis de construire vient d’être déposé et la procédure d’appel d’offres sera prochainement lancée. Les nouvelles salles de classe seront construites au fond de la cour. Les anciens préfabriqués ne seront pas démontés et permettront d’accueillir les enfants lors des temps d’activités périscolaires (TAP). Le point sur les TAP Anne Dehouck et Brigitte Bridenne, les deux adjointes coordonnent les TAP. Les enfants sont encadrés par des membres du personnel communal titulaire du BAFA. Sur les 140 élèves, 110 participent régulièrement aux TAP. « Sur la première période, nous avons eu de la chance avec la météo et la plupart des activités se sont déroulées à l’extérieur. A la veille des vacances de la Toussaint, nous avons distribué un questionnaire d’évaluation aux enfants et aux parents est 95% des personnes sont satisfaites », indiquent-elles. B. B.
(CLP)
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Source : La Voix du Nord | |
Samedi 18.10.2014 | Vieille-Église | |
Calaisis : la Fête de la chicorée se poursuit ce dimanche |
![]() Au pénitencier de Chico-Chico, les Daltons sont également présents. |
Depuis vendredi
et jusqu’à ce dimanche soir, cow-boys, shérifs et indiens ont investi
la commune de Vieille-Église pour le plus grand bonheur des visiteurs.
Un rassemblement festif autour de la vedette locale : la fameuse racine
de chicorée. Un spectacle est donné en son honneur, le temps d’une
promenade-spectacle au Far-West. À la lueur de sa lanterne, Michèle, notre guide, nous fait voyager à la vitesse grand V. Nous quittons la salle des fêtes de Vieille-Église. Une boule de paille qui roule dans la salle de la mairie, transformée en scène de spectacle, quelques notes de musique que l’on retrouve dans les westerns, le décor est planté, Nous voilà au cœur du Far-West. Au fil des scènes, on suit les aventures d’Albert, un agriculteur de Vieille-Église qui part à la conquête de l’Ouest avec sa célèbre racine de chicorée. |
Depuis plusieurs semaines, la centaine de comédiens bénévoles
répètent sous la direction de Maxime Séchaud, du théâtre de
l’Ordinaire. « Chaque année, c’est un plaisir de participer à la Fête
de la chicorée même si c’est extrêmement fatiguant car en plus des
répétitions, nous jouons la même scène une trentaine de fois sur le
week-end. Chaque année, de nouvelles têtes nous rejoignent ce qui
permet de créer un lien entre les personnes. Certains habitaient la
même commune et n’avaient jamais eu l’occasion de se rencontrer. Depuis
qu’ils ont joué ensemble, ils sont devenus amis », témoigne l’un des
comédiens. En quelques années, la promenade-spectacle s’est professionnalisée et arrive toujours à surprendre les visiteurs à l’image de Françoise, une habitante de Saint-Folquin. « Dans certaines scènes, on est en contact avec les comédiens, c’est vraiment sympa. On se sent acteur de la promenade. J’ai également particulièrement apprécié les scènes musicales, on se sent embarqué dans un univers magique. » Dès 13 h, cet après-midi, Lucky Kuke, Chicority Jane ou encore les Daltons vous attendent à Vieille-Église. Mais attention aux bandits et autres croques-morts qui seront sur le chemin. B. B.
(CLP)
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Source : Nord Littoral | |
Vendredi 17.10.2014 | Vieille-Église | |
Un repas convivial |
![]() Les doyens du repas ont posé avec le maire et deux de ses adjointes. |
Dimanche dernier, à
la salle communale, un repas a réuni les délégués du Centre communal
d’action sociale (CCAS), les présidents d’association, le personnel
communal et les seniors de la commune pour un repas particulièrement
convivial. Lors de cette réunion que l’on pourrait qualifier de familiale, Dominique Pourre a tenu à souligner l’importance des symboles de la République : le coq, la Marseillaise ou encore le drapeau. Le repas était placé sous le signe de la Libération de 1944, notamment celle de la région d’Audruicq. Les trois doyens de ce repas étaient Agnès Méteyer-Delaporte, Roger Duwicquet et Léon Way. Ils ont bien voulu poser pour la photo en compagnie de Dominique Pourre, Brigitte Bridenne et Anne Dehouck, qui ont œuvré pour la préparation de ce repas. Ce dernier, concocté par Frédéric Doyer, le traiteur de la commune, était servi par les membres du conseil municipal et leurs épouses ou époux. |
Source : Nord Littoral | |
Vendredi 17.10.2014 | Calais | |
Vieille-Église : visite de la dernière sécherie du groupe Leroux dans le département |
![]() Une opératrice retire les derniers déchets des racines à chicorée. |
Alors qu’a débuté la Fête de la
chicorée ce vendredi soir, c’est l’occasion de redécouvrir la dernière
sécherie du groupe Leroux dans le département. L’usine qui continue à
être pourvoyeur d’emplois pour les habitants des environs, transforme
la racine de chicorée en cossettes. Beaucoup de sécheries de paysans ont disparu avec la création de l’usine Leroux en 1968. Située aux abords de la départementale, rue du Fort-Bâtard, la sécherie à chicorée embauche chaque année pendant trois mois des saisonniers, souvent issus des environs. Ils sont cinquante-cinq de septembre à décembre à tourner en cinq équipes 7 j/7 j et 24 h/24 h. Sinon, six permanents restent toute l’année à l’usine pour préparer la prochaine saison. |
Pierre André, le directeur, effectue un tour de l’usine pour présenter
les lieux. Dans la salle de tare, les opérateurs échantillonnent la
racine à chicorée pour définir un pourcentage de valorisation de la
matière sèche ou cossette (produit final) et fixer un prix d’achat à
l’agriculteur (en moyenne 72 € la tonne). Les cultures proviennent à 65 % des parcelles agricoles entre Marquise, Saint-Omer et Wormouth, 20 % provient du Crotoy. L’usine récolte un peu moins de 70 000 tonnes de racines par saison. La chicorée aux Etats-Unis Les racines à chicorée sont envoyées dans le corps principal de l’usine pour l’alimenter. Il faut 1 000 tonnes par jour pour qu’elle puisse fonctionner. Lavées et chauffées dans les six fours de l’usine à 80ºC, elles perdent 70 % de leur eau et sont ensuite refroidies à 25ºC. Elles reposent dans un hangar qui a une capacité de stockage de 15 000 tonnes. Les cossettes sont envoyées chez le torréfacteur Leroux d’Orchies qui sort différents produits. La chicorée est un marché de niche et les produits seront vendus aux industriels français mais aussi aux États-Unis. Au Texas, notamment où le café français est proposé avec un ajout de chicorée. PAR CHLOÉ
TISSERAND
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Source : La Voix du Nord | |
Dimanche 12.10.2014 | Vieille-Église | |
Olivier d’Hulst, de Vieille-Église, expose dans une galerie du Vieux-Lille |
![]() Olivier d’Hulst puise son inspiration « de partout, dans l’actualité, des personnes ». |
Peintre et sculpteur,
Olivier d’Hulst est un artiste reconnu. Jusqu’à ce samedi, ses œuvres
sont exposées aux côtés de celles d’un autre artiste nordiste,
Sébastien Roche, à la Melting Art Gallery de Lille. « Je connais Cécile, la responsable de la galerie, depuis son ouverture, il y a quelques années. Elle avait envie de mettre sur pied une exposition avec mes œuvres et celles de Sébastien Roche, car nous avons la même manière de voir la vie », explique l’artiste viétiglisois. Il poursuit : « Je puise mon inspiration de partout, dans l’actualité, des personnes ou encore des conversations. Les personnages que je peins ou que je sculpte sont des témoins de notre époque. Ils sont mon interprétation du monde actuel. L’art ne doit pas être simplement un objet décoratif. Il s’agit plutôt d’un langage permettant de transmettre une émotion. » |
Exposition « Face et Face », avec les œuvres d’Olivier d’Hulst et de
Sébastien Roche à la Melting Art Gallery, 34 rue de la Halle à Lille.
Tél. au 06 14 09 96 14. Site Internet: www.meltingartgallery.com.
Gallerie ouverte les jeudis et vendredis, de 14 h à 19 h, et les
samedis de 14 h 30 à 18 h 30. B. B.
(CLP)
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Source : La Voix du Nord | |
Mardi 07.10.2014 | Vieille-Église | |
la Fête de la chicorée fait son grand retour du 17 au 19 octobre |
![]() La région d’Audruicq est la première région française pour la production de chicorée. |
Quel chemin parcouru
par l’association Des Racines et des Hommes qui, depuis 2001, a remis
au goût du jour cette racine qui fait la fierté des habitants de la
région d’Audruicq ! Depuis, la Fête de la chicorée s’est
particulièrement enracinée dans le territoire, et revient cette année
du 17 au 19 octobre. Chacun dans son domaine, plus d’une centaine de bénévoles issus des quatre coins de l’intercommunalité se mobilisent pour préparer ce rendez-vous de l’automne particulièrement fédérateur. « Tout commencera à Vieille-Eglise dès le vendredi soir par une promenade-spectacle qui emmènera les visiteurs au pays des cow-boys, des indiens et des shérifs », explique Michèle Hermant, présidente de l’association Des Racines et des Hommes. |
Depuis
plusieurs semaines, les comédiens répètent sous la houlette
de Maxime Séchaud, le metteur en scène qui dirige la troupe, composée
de jeunes et de moins jeunes jouant la même scène près d’une trentaine
de fois sur les deux jours (vendredi et samedi). « Cette année, je joue
le rôle de Chicoplan, le Rantanplan local », indique Rémy, 12 ans, qui
participe depuis quatre ans à l’événement. Il donne la réplique à
Jean-Pierre et André, deux « papys » ansériens qui se muent pendant le
week-end en comédiens ou en gardiens du patrimoine. Gardiens du
patrimoine car, en effet, la commune de Vieille-Église vient de
racheter une ancienne sécherie à chicorée. « La restauration a été
réalisée par des entreprises spécialisées et l’animation a été confiée
à l’association Des Racines et des Hommes et ses bénévoles », indique
Dominique Pourre, maire de la commune, qui troquera son écharpe
tricolore pour celui de guide de la sécherie. En effet, il sera
possible de visiter, le dimanche 19 (de 14 h à 18 h) le chantier de
restauration et ainsi constater l’état d’avancement des travaux de
réhabilitation. « Une souscription a été lancée. Elle permettra de
financer les deux dernières tranches de travaux », complète le premier
magistrat. Côté patrimoine toujours, un circuit-découverte en car (le
samedi) permettra de tout savoir sur la chicorée grâce aux témoignages
d’anciens sécheurs. Par ailleurs, la salle de Nouvelle-Église,
accueillera une exposition sur la chicorée, d’anciens outils
collectionnés par Yves Vergoten et des machines agricoles anciennes et
actuelles.
B. B. (CLP) Renseignements
et inscriptions par téléphone au 03 21 00 83 83 et sur www.tourismeaudruicq-oyeplage.fr
Au programmeVendredi 17 octobre Promenade-spectacle « La Ruée vers la chicorée », dès 19 h, départ toutes les quinze minutes de la salle des fêtes de Vieille-Église. Rés. 03 21 00 83 83. Samedi 18 octobre - Circuit guidé en car « À la découverte du pays de la chicorée », départ à 14 h de la salle des fêtes de Nouvelle-Église. Sur réservations au 03 21 00 83 83. - Repas-spectacle Cancan Mania à partir de 19 h 30 à la salle des fêtes de Saint-Folquin. Réservations uniquement au 03 21 00 83 83. Tarif adulte : 25 €, tarif enfants (jusqu’à 12 ans) : 12 €. Dimanche 19 octobre - Saint-Omer-Capelle Cérémonie d’intronisation dans la Confrérie de la cossette de chicorée à 10 h 30. - Vieille-Église « La ruée vers la chicorée », dès 13 h. Rendez-vous à la salle des fêtes. Réservations au 03 21 00 83 83. Animation de rue dans le centre du village dès 13 h. Atelier de peinture pour les enfants animé par l’association Elsa (de 14 h 30 à 17 h 30 à la salle de la Garderie). Visite de la sècherie : rendez-vous sur place, rue Coupevent, de 14 h à 18 h. - Saint-Omer-Capelle Salon gastronomique « La chicorée, ça se cuisine », de 10 h 30 à 18 h à la salle polyvalente. Présence de nombreux produits Saveurs chicorée, dégustations, démonstrations, ventes et ateliers cuisine. Restauration possible le midi au 03 21 00 83 83. - Nouvelle-Église Exposition « La Chicorée d’hier et d’aujourd’hui », de 10 h 30 à 18 h, à la salle des fêtes. Visites guidées, expositions de vieux outils, reconstitution de l’intérieur d’une sécherie. Jeux en bois sur la chicorée à profiter en famille, présentation d’engins agricoles. ![]() (PHOTO JOHAN BEN AZZOUZ LA VOIX DU NORD) L’art de cuisiner une racine fameuse
Lorsqu’on évoque la chicorée, on a une petite pensée pour nos
grands-mères qui en mettaient dans le café mais maintenant de nombreux
producteurs ont créé de nombreux produits (pâtisseries, chocolats,
fromage...) à base de chicorée. C’est à Saint-Omer-Capelle, qu’on
découvrira toutes les saveurs de la chicorée grâce au salon gourmand
intitulé « La chicorée, ça se cuisine ». Outre les différentes saveurs
des produits à la chicorée, il sera possible de découvrir de
délicieuses recettes, à base de chicorée évidemment. « Nous allons
proposer des démonstrations de cuisine avec des recettes salées et
sucrées à la chicorée faciles à réaliser », indique Agnès Lutun, de
l’entreprise Chicorée du nord, dernière société artisanale de
torréfaction de chicorée, basée à Oye-Plage. Des cours de cuisine
seront également proposés avec Carine Macrez, pâtissier-traîteur, basée
à Offekerque, et Didier Routier de la Sole meunière, à Calais. Ce
dernier a la particularité de cuisiner la chicorée tête d’anguille. «
Il s’agit d’une ancienne variété de chicorée très difficile à arracher
», témoigne Sophie Flahaut, maraîchère à Recques-sur-Hem. Pour ceux qui
ne souhaitent pas passer derrière les fourneaux, il sera possible de
déguster cette fameuse racine lors du repas gastronomique du samedi
soir à Saint-Folquin, qui se déroulera dans une ambiance café-théâtre. |